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Que deviennent les vestiges mis au jour au cours des fouilles ?

Les vestiges immobiliers

Les fouilles peuvent amener la découverte des restes de monuments encore inconnus. Le plus souvent, il s'agit de vestiges modestes et mal conservés qui sont observés et enregistrés (plans, photographies) lors de la fouille, mais peuvent ensuite être démontés pour permettre d'explorer les couches sous-jacentes, ou, dans le cas d'opérations préventives, pour permettre la réalisation des aménagements projetés. Lorsque l'intérêt des vestiges le justifie, ils peuvent faire l'objet d'une mesure de protection au titre des monuments historiques (loi du 31 décembre 1913), y compris d'une instance de classement en cas d'urgence. L'Etat peut également poursuivre l'expropriation des immeubles en cause.

Les vestiges mobiliers

En ce qui concerne les objets mis au jour, leur dégagement lors de la fouille et leur conservation ultérieure posent parfois des problèmes délicats que l'intervention d'un restaurateur contribuera à résoudre.

Les objets composés de matériaux particulièrement fragiles (matières organiques, bois gorgés d'eau, cuirs, tissus, objets métalliques, peintures murales, mosaïques) sont traités dans des laboratoires spécialisés. Durant leur étude, ils sont conservés dans les dépôts installés à cet effet où sont prises les mesures utiles à leur préservation et à un conditionnement adapté.

Au terme de la recherche, le matériel archéologique découvert, est généralement déposé dans une collection publique reconnue (musées, dépôts de fouilles). Les pièces les plus remarquables sont exposées dans les salles ouvertes au public. Le reste du mobilier est conservé dans les réserves, à la disposition des chercheurs.

Au cours de ces différentes étapes, l'archéologue, le restaurateur et le conservateur du musée destinataire du matériel veillent à la conservation et au bon conditionnement du matériel.


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